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Santé

Principes d’alimentation : bien nourrir son cheval

Edité le 19/01/2024

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Principes d’alimentation : bien nourrir son cheval

Le cheval est un herbivore type monogastrique et il a une dentition à croissance continue : il doit mastiquer longtemps pour que ses dents s’usent et pour une bonne salivation.

Le cheval en liberté broute 16h/jour des herbes qu’il recherche en fonction de ses besoins. Un cheval au box doit recevoir une alimentation équilibrée en fonction de ses besoins. Cet apport est fait à l'aide des foins, fourrage, grains ou aliments composés industriels. Il mange les trois quarts de la journée et une partie de la nuit. Cela s'explique par le fait que son estomac est très petit. La distribution des aliments doit être faite dans cet ordre : d’abord le foin, de l’eau à volonté, puis les granulés.

Le lest

Le lest se calcule en kilo de matière sèche (MS). Pour bien fonctionner, le tube digestif du cheval doit être « rempli ». Les fibres cellulosiques de l’herbe, du foin, de la paille au besoin, jouent ce rôle. Il faut environ 1,5 à 2 kg de MS pour 100kg de poids vif. Le fourrage est la principale source d’alimentation et ce qui lui permet de produire de l’énergie. Outre ses qualités nutritives le foin est un aliment de lest : c’est de l’herbe séchée (85% MS). Le foin doit être récolté jeune, stocké dans un endroit sec et aéré, sentir bon, être propre, vert, sec mais assez souple pour ne pas dégager de poussière.
Les chevaux vivant sur copeaux devraient obtenir au moins 2 kilogrammes de foin pour 100 kilogrammes de masse corporelle par jour (soit pour un animal pesant 600 kg, cela fait au moins 12 kg de foin par jour), afin d’éviter de longues pauses entre les prises alimentaires. Le fourrage distribué en premier déclenche la production de salive et la digestion ce qui facilite ensuite l’assimilation de l’aliment concentré.

Donner de l’eau à volonté

Le rôle de l'eau est de faciliter les échanges nutritifs au sein des tissus. La quantité d’eau nécessaire est de 20 à 60 par jour, y compris l’eau provenant des aliments. L'eau doit être limpide, claire, sans odeur. Evitez les eaux stagnantes, l'eau de mer (diarrhée) et les eaux très froides (coliques). Nettoyer régulièrement les seaux et les abreuvoirs. Le meilleur abreuvement est l'abreuvement à volonté (abreuvoir automatique).

donner de l'eau à volonté

Fractionner les repas

La ration est déterminée en fonction du poids du cheval et du travail effectué, il faut adapter la ration aux besoins (lire l’article les bases de l’alimentation). L’estomac du cheval ayant une petite capacité (de 8 à 15 litres) il est recommandé de distribuer la ration en petites portions plusieurs fois par jour. La répartition des repas vise à ne pas laisser l’estomac du cheval vide plus de 6h.

Changements progressifs

Le système digestif du cheval est très sensible et facilement déséquilibré : tout changement doit s’opérer de manière très progressive sinon ils perturbent considérablement l’environnement dans lequel évolue la flore intestinale.
N’augmenter ou ne diminuer la ration que très lentement (en 8-15 jours), en particulier en cas de mise au pré ou de retour de pré après repos.

Les soins

Il faut suivre et faire contrôler les dents du cheval une fois par an en moyenne par le dentiste équin pour veiller à une bonne digestion. (Lire l’article entretenir les dents de son cheval)
De même, la vermifugation régulière permet d’éviter les problèmes liés aux parasites.

principes d'alimentation du cheval

En résumé :

  • Le cheval même au repos a besoin d'être nourri.
  • La consommation d'énergie représentée par le travail doit être compensée par l'alimentation.
  • L'abreuvement doit être régulier et important : 20 à 60 l d'eau / jour.
  • Le lest doit être donné ½ h avant les repas afin qu'il puisse jouer son rôle de régulateur du transit et permettre à la digestion microbienne d'effectuer la transformation.
  • Les aliments distribués doivent être de bonne qualité.
  • Le cheval doit être régulièrement déparasité afin de permettre une complète utilisation de sa ration.
  • Un cheval qui vient de manger ne doit jamais travailler dans l’heure.
  • Contrôler la digestibilité des aliments par l'aspect et l'odeur des crottins.
  • Contrôler les dents.

Un animal nourri correctement est plus apte à se défendre contre toutes les agressions (bactériennes, virales, parasitaires) car son système immunitaire est plus performant.

Alimentation saine + vermifugations + vaccinations
= cheval en bonne santé.

Edité le 19/01/2024

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