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Santé

La lutte contre les insectes

Edité le 20/06/2016

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La lutte contre les insectes

Nous l’avons vu dans un précédent article, nombreux sont les insectes qui importunent les équidés. Dans la nature, ceux-ci trouvent des moyens de se protéger, qui ne sont pas tous reproductibles maintenant qu’ils sont domestiqués. Voici quelques conseils pour éviter la présence d’insectes.

Environnement naturel

L’environnement dans lequel vit le cheval est un facteur primordial. La chaleur et l’humidité sont propices à la prolifération d’insectes, c’est pourquoi on évitera d’installer des chevaux à proximité d’un point d’eau stagnante ou de la boue persistante lorsqu’il fait chaud. Enfin, la proximité de bétail peut expliquer une concentration d’insectes en particulier.

Les crottins ont également tendance à attirer les insectes, il faudra donc éloigner le lieu de stockage du fumier du lieu de vie des équidés, mais également entretenir régulièrement boxes et abris. Une bonne ventilation compliquera également la présence de certains insectes. Un abri frais, bien ventilé et entretenu (il faudrait idéalement enlever les crottins quotidiennement) sera un véritable refuge pour le cheval, qu’on verra d’ailleurs plus volontiers s’y installer lorsqu’il fait très chaud que lorsqu’il pleut.

Les protections naturelles du cheval sont nombreuses, il appartient aux propriétaires de les préserver. Ainsi, on gardera un maximum de longueur de crins (toupet, crinière et queue), qui font office de chasse mouches. On laissera les chevaux qui se sont roulés dans la boue avec cette croûte protectrice, mais dans le cas contraire on les brossera soigneusement pour éliminer les parasites qui s’installent dans leurs poils. On laissera également les chevaux évoluer en groupe : En se mettant tête bêche, ils pourront s’aider mutuellement à éviter la présence d’insectes sur la tête en agitant leur queue respective. Enfin, ils devront bénéficier d’un espace suffisant pour s’ébattre, galoper, se rouler, le mouvement étant un bon moyen pour eux d’échapper aux insectes.

Matériel

La gamme de matériel permettant de protéger le cheval est déjà très large et s’étoffe d’année en année ! Pour les chevaux sensibles ou dans les régions particulièrement touchées, on pourra utiliser différents articles : Le simple frontal à franges qui reproduira l’effet d’un long toupet, le masque qui prend les oreilles, les yeux et parfois même le nez, mais aussi les chemises plus ou moins intégrales (également disponibles en version couvre reins), qui laisseront passer l’air mais pas les insectes. Les chevaux sujets à la dermite estivale pourront être protégés de la tête aux sabots !

On pourra également placer dans l’écurie des pièges à insectes, en prenant garde à ce qu’ils soient hors de portée des animaux.

Soins

On peut évoquer différentes manières de lutter contre les insectes :

- Les sprays insecticides : Leur rôle est de tuer les insectes, et ces produits sont généralement très chimiques et forts. Certains sont d’ailleurs conçus pour les vaches et utilisés sur les chevaux. Bien que généralement efficaces, leur utilisation requiert certaines précautions car des réactions allergiques sont possibles. Il convient donc de tester le produit sur le cheval avant de l’asperger, et d’en limiter l’utilisation.

- Les sprays insectifuges : Ils ne tueront pas les insectes mais les repousseront. L’avantage de ces produits est qu’ils peuvent être bien plus naturels que les précédents. Les connaisseurs pourront même les fabriquer eux même en utilisant du vinaigre et/ou des huiles essentielles. L’inconvénient des produits en spray comme des shampoings est qu’ils perdent assez rapidement leur efficacité, notamment en raison de la sudation du cheval. Il faudra donc renouveler l’application très régulièrement pour qu’ils soient utiles.

- Le corps gras : On voit également certains chevaux badigeonnés, aux endroits sensibles, de vaseline ou tout autre corps gras. Outre leur effet mécanique (les insectes s’y collent et chercheront donc à s’en éloigner plutôt qu’à piquer à cet endroit), il semble que les mouches plates ne survivent pas à l’ingestion de gras. Attention cependant à ne pas en étaler sur des parties exposées au soleil, car le gras accentue son effet et risquerait de provoquer des brûlures.

- Le collier insectifuge : A la manière du collier antipuces du chat ou du chien, le cheval peut également être pourvu d’un collier imprégné d’insectifuge. L’action sera similaire à celle du spray, mais plus durable. Théoriquement, ces collier sont conçus pour ne pas pouvoir causer de blessure au cheval, il est cependant important de vérifier quotidiennement qu’il est toujours à sa place et ne cause pas de dermite.

- L’ail : Mélangé à la ration, l’ail séché en poudre ou en copeaux est connu pour donner à la sueur du cheval une saveur et une odeur peu appréciée des insectes. Il peut donc être donné à la belle saison, si toutefois le cheval accepte d’en manger ! Attention, il semblerait qu’une grosse quantité d’ail soit néfaste pour le cheval, il faudra donc se limiter à quelques grammes par jour.

- Le vermifuge : A la fin de l’été, il est intéressant de vermifuger le cheval qui aura pu ingérer des œufs de mouches au cours de la saison. Une fois installés, les gastérophiles pourront être délogés grâce à un vermifuge à base d’ivermectine.

 

Les moyens de lutte sont nombreux. Si votre cheval ne souffre pas des insectes, nul besoin de le protéger, cependant chez les sujets sensibles ou particulièrement affectés par les piqures, ces moyens devront être mis en place pour éviter d’autres problèmes plus graves liés aux insectes (détaillés dans l'article « les insectes et le cheval »).

Edité le 20/06/2016

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