Ambassadeurs 2022: Nadège

D'une implication sans faille, dévouée à ses chevaux, Nadège est à la fois une voisine et une Ambassadrice parfaite pour Cavalassur.

Nadège, peux-tu te présenter brièvement ?

Je travaille pour un cabinet juridique et j’habite dans l’Oise. J’ai 44 ans, je monte à cheval depuis que j’ai 4 ans.

Peux-tu nous rappeler ton parcours équestre ?

J’ai donc commencé à monter à poney à 4 ans grâce à mes grands parents qui m’ont offert mes premiers cours de voltige à poney. J’ai ensuite poursuivi avec ma maman jusqu’à mes 16 ans. Comme nous avions des chevaux à la maison, j’ai avancé sans prendre de cours.

Quand il a fallu choisir ma voie professionnelle, j’ai passé un CAP palefrenier soigneur au Haras de la Chevée, où j’ai appris énormément sur les soins aux chevaux. J’ai par la suite fait une mauvaise chute, qui m’a obligée à faire une pause.

J’ai repris après la naissance de ma fille. J’avais 27 ans, et j’ai fait l’acquisition d’Owen, mon premier trotteur qui avait alors 4 ans et était fraichement réformé des courses. Il est toujours à mes côtés à ce jour, à la retraite. Nous avons pratiqué le TREC jusqu’au niveau championnat régional, et un peu de saut mais ce n’était pas notre spécialité.

Bien plus tard, j’ai eu Scorpion, qui était un cheval sensible et délicat. J’ai intégré les écuries d’Hélène Porée, qui nous a encadrés et permis de débuter en CSO. Par la suite nous avons oris des cours aux Ecuries de Bertichères, où Alban Castellani nous a emmenés jusqu’en amateur 2 en CSO. Ca a été une super opportunité pour fouler de belles pistes comme celles du Royal Jump ou du Salon du cheval de Paris. A cette époque j’ai fini 5^ème du championnat de l’Eure.

J’ai dû faire une pause en 2018 suite à un chute lors du Salon du cheval de Paris entrainant plusieurs vertèbres fracturées et une bascule du bassin, avec d’importantes séquelles fonctionnelles. Je n’ai malheureusement jamais pu remonter Scorpion, décédé d’un accident de pré quelques mois plus tard.

Mon mari Thomas a acheté Galaxie en 2017 et m’en a cédé des parts 2 ans plus tard. Je me suis occupée de son débourrage et de toute l’éducation à pied, aidée par Jérôme Prevost (cavalier maison à Bertichères) qui me coachait à l’époque. C’est ensuite lui qui a repris les rênes et lui a montré ses premiers parcours. C’est désormais Vincent Balleux qui monte Galaxie, mon but premier est que tout le monde soit content. A l’heure actuelle, cela passe par des sorties régulières en concours, qui se poursuivront tant que tout le monde se fait plaisir !

Gismond est arrivé en août 2019, c’est lui qui m’a permis de me remettre à cheval, même si je ne suis plus la cavalière que j’étais avec Scorpion en raison des séquelles physiques de mon accident. Petit à petit, j’apprends à faire avec ! Je le monte en dressage, il y a encore un peu de travail surtout au galop, mais nous avançons bien tous les deux. Je ne désespère pas de renouer avec la compétition, mais sur un rectangle cette fois.

Peux-tu nous parler de tes chevaux actuels ?

Galaxie de la Gaverie est une jument Selle Français de 6 ans, qui vient d’un petit élevage du Pas de Calais. Lorsque je l’ai achetée, je ne m’imaginais pas qu’elle serait aussi douée ! C’est une vraie jument, elle aime jouer, a beaucoup de caractère et il faut régulièrement la recadrer mais elle est super qualiteuse. Elle vit principalement au pré, et termine cette saison de cycles classiques 6 ans avec brio. Même en ayant raté de peu la qualification à Fontainebleau, elle a eu de très bons résultats en 2022 et finit l’année à la 2^ème place du CSI jeunes chevaux de Villers Vicomte. Pour l’année prochaine, on vise les 7 ans et quelques CSI, en se donnant les moyens de se qualifier à Fontainebleau, toujours avec Vincent pour cavalier.

Gismond est un trotteur de 6 ans. Son âge est son seul point commun avec Galaxie, il a un caractère opposé ! Pas très guerrier, il est adorable, d’une gentillesse à toute épreuve. C’est un ange, une crème aussi bien à pied qu’à cheval.

Owen, est un trotteur de 20 ans, retraité. Je l’ai depuis qu’il a 4 ans et il finira sa vie avec nous. Il est très gentil, joueur, et contrairement aux 2 autres, très indépendant aussi.

Qu’est-ce que le fait d’être ambassadrice à ta saison ?

Être ambassadrice m’a permis des échanges réguliers avec tout le groupe d’Ambassadeurs, on a pu partager plein de choses. Être soutenue, c’est important, et qu’on fasse de la compétition ou pas, ça donne envie d’avancer dans les projets.

Que serais tu…

Si tu étais un cheval : Un trotteur français, parce que j’adore cette race. J’ai un Selle Français et des trotteurs, et c’est vraiment le trotteur qui remporte ma préférence, même si j’aime tous les chevaux.

Si tu étais un cavalier : Pénélope Leprevost, pour son équitation impeccable, ou Simon Delestre pour la même raison.

Si tu étais une qualité : La générosité.

Si tu étais un défaut : Trop dépensière ! En matériel équestre notamment…

Si tu étais un concours : La Baule, je n’y suis jamais allée et j’aimerais bien.

Si tu étais un hobby : La mode, les belles robes.

Si tu étais un rêve : Pouvoir monter comme les plus grands cavaliers, dérouler une belle reprise à l’image de celles de la cavalière anglaise Lottie Fry.

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