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Ambassadeurs 2017: Delphine P.

Edité le 09/03/2017

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Ambassadeurs 2017: Delphine P.

Cavalière de CSO, Delphine a un parcours atypique qui l'a menée sur des niveaux conséquents puisqu'elle va tenter cette année de confirmer ses débuts sur des épreuves 130. Son piquet de 3 chevaux est un véritable atout pour réussir à atteindre cet objectif.

Delphine, peux-tu te présenter brièvement ?

J’ai 52 ans et je vis à Sillery dans la Marne, près de Reims. Je suis professeur de sciences économiques au lycée agricole de Somme Vesle. Je monte à cheval depuis que j’ai 6 ans, étant issue d’une famille de cavaliers amateurs, mais j’ai commencé la compétition assez tard, à 16 ans, grâce à mon père. La passion de l’équitation ne m’a jamais quittée, malgré un arrêt pendant 10 ans à la suite de mon mariage afin d’élever mes 3 enfants. J’ai repris la compétition en 2000 et je tourne actuellement sur des épreuves de 110 à 130 grâce aux 3 chevaux que je monte en CSO.

Peux-tu nous rappeler ton parcours équestre ?

Je suis issue d’une famille de 6 enfants, qui ont tous été mis à cheval par mon père. Je suis la seule à avoir accroché, et il m’a tout appris. J’ai fait quelques passages par des centre équestres notamment à Vieux Moulin près de Compiègne, mais par la suite je me suis toujours débrouillée plus ou moins toute seule. Que ce soit pour les transports, les reconnaissances ou les détentes, j'ai toujours évolué sans coach; mais la présence de mon mari à mes côtés aujourd'hui m’encourage et me soutient.

Je fais quelques formations l’hiver, comme celles pour les jeunes chevaux avec Alexandra Francart ou les stages du CRE avec Francis Mas. J'ai travaillé cet hiver avec Romain Duperret pour Viking qu'il a eu au travail. C’est toujours intéressant d’avoir l'avis d’un cavalier professionnel et un regard extérieur.

J’ai la chance d’avoir mes chevaux chez nous puisque nous disposons de 12 boxes et d’une carrière.

Peux-tu nous parler de tes chevaux actuels ?

Je monte actuellement 3 chevaux.

Il s’agit de Samba du Sol, une jument selle français de 11 ans par Mylor Landais que j’ai achetée à 4 ans. Elle n’a pas de très gros moyens mais elle est respectueuse, rapide, et très régulière : Elle est indicée à 136 l’an dernier. Elle est très guerrière, nous nous connaissons par cœur : Il y a une grand complicité entre nous.

Il y a aussi Viking du Feu, selle français de 8 ans par Allegreto, également acheté à 4 ans. Il avait fait les cycles classiques 4 ans, et après quelques sorties nous avons continué avec les cycles libres 3èmes année jusqu’à la finale. Il a beaucoup de force, du sang et une bonne tête, il est confortable, équilibré et serein, et m’emmène en 130. Il garde cependant un petit côté joueur et coquin !

Enfin, il y a Vicky d’Amy, selle français de 8 ans par Padock du Plessis. Elle a beaucoup de force, est très respectueuse, mais plus délicate aussi. Elle a tout d’abord été montée jusqu’en 115 par les filles de mon mari, et j’ai commencé les 130 avec l’an dernier. Il me manque encore un peu de recul et de complicité avec elle, cependant elle est très démonstrative, ce qui contrebalance ses petits défauts physiques.

Quels sont tes objectifs pour la saison 2017 ?

Les chevaux ont débuté les 130 avec moi l’an dernier, j’aimerais donc confirmer sur ce niveau en 2017. J’envisage également quelques CSI (concours internationaux).

Mon objectif serait de me qualifier avec les deux plus jeunes aux championnats de France amateur 1 ou élite, et de faire le Meeting des Propriétaires avec Samba en amateur 2. Si je n’arrive pas à me qualifier, je changerai mon fusil d’épaule et ferai le Meeting en amateur 1 avec les jeunes et le championnat de France amateur 2 avec Samba qui est déjà qualifiée.

Je tourne principalement dans ma région (Grand Est), mais également en Ile de France et Hauts de France.

Quel est ton meilleur souvenir équestre ?

Il m’est difficile de définir un souvenir plutôt qu’un autre. Je peux cependant en évoquer quelques-uns : L’un de mes 3 fils est monté à cheval pendant 4 ans et en tant que maman je garde un souvenir ému d’un galop dans les chaumes, main dans la main avec lui, alors qu’il montait à poney.

J’ai également à l’esprit ma victoire en amateur 2 au Meeting en 2006 avec Gipsy de Baimont. J’avais déjà été 2ème en 2005, mais monter sur la plus haute marche du podium, avec l’écharpe tricolore, pendant la Marseillaise est un moment particulièrement fort.

Je pense aussi à ma 3ème place au Meeting l’année où il s’est déroulé à Fontainebleau : Un podium pour mes 50 ans avec Samba, quel beau cadeau d’anniversaire !

Quoiqu’il en soit, j’éprouve toujours une grande satisfaction lorsque je suis aux prix ou que je gagne, je ne suis jamais blasée même lorsque les classements s’enchainent. C’est toujours une joie pour moi de faire un beau résultat.

Qu’est-ce que le fait d’être ambassadeur va changer à ta saison ?

Même si nous ne sommes pas jugés sur nos résultats, le fait d’être ambassadeur renforce mon envie de bien faire. Je souhaite donner une belle image de notre sport, et par la même occasion remercier Cavalassur de la confiance accordée.

As-tu un conseil, une astuce, un porte-bonheur à partager avec notre communauté ?

Je ne suis pas superstitieuse, je n’ai pas de protocole particulier comme certains qui par exemple refusent de porter un équipement neuf le jour d’un concours. Simplement, je m’efforce d’être mentalement prête : Je suis très déterminée, et je vise ce que mon cheval peut faire. S’il peut gagner, je pars pour gagner. Si je rate un parcours, je l’analyse pour améliorer mes points faibles, et puis je n’y pense plus, je me concentre sur celui à venir, sans tout remettre en cause ni me laisser parasiter par des souvenirs négatifs. Je peux également redescendre d’un niveau si besoin. Quoiqu’il en soit, quand la cloche sonne, mon seul objectif est de faire de mon mieux, sans penser à autre chose.

Retrouvez Delphine sur sa page Facebook.

 

Edité le 09/03/2017

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