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Ambassadeurs 2017: Justine

Edité le 22/08/2017

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Ambassadeurs 2017: Justine

Championne de dressage avec son poney Chelfham Louis, Justine ne cesse d'évoluer dans sa vie de cavalière, désormais associée à son crack Aragorn de Lauture.

Justine, peux-tu te présenter brièvement ?

J’ai 24 ans et je vis dans les Yvelines, en Ile de France. Je suis étudiante, initialement diplômée d’un Master 2 de Droit du Sport, j’ai suivi deux formations cette année : l’une que j’ai terminée (master 2 management du sport) et l’autre qui s’achève en novembre (DU d’Ethique, bien-être et droit du cheval). En parallèle je pratique la discipline du dressage.

Peux-tu nous rappeler ton parcours équestre ?

J’ai fait mes débuts à 3 ans au poney-club de Vélizy où j’ai croisé la route de Sylvie Foll, qui a marqué tout mon parcours équestre ; je montais à shetland et j’ai commencé assez tôt la compétition en CCE. J’étais alors très liée à Neupape, un adorable shetland que nous avons par la suite récupéré au moment de sa retraite. Sylvie a quitté Vélizy pour Montfort l’Amaury, je l’ai donc suivie : c’est ici que j’ai fait la connaissance de Chelfham Louis, que Sylvie m’avait initialement confié, avec qui j’ai évolué en CCE et dressage Ponam, jusqu’à l’année 2008 où nous obtenons deux podiums à Lamotte… Et où il m’a été offert par ma famille !

Sylvie étant repartie à Vélizy entre temps, je suis restée à Montfort où, encadrée par Xavier Deleglise, qui nous a fait vivre de merveilleux moments et fait découvrir les plus beaux terrains de concours comme Pompadour, j’ai continué à progresser jusqu’en CCE D1 ponam, tout en sortant en dressage en Ponam D Élite. Les écuries ont malheureusement fermé par la suite, et après une période de transition, j’ai découvert le Haras de Lauture en cherchant un pré pour les vacances de Louis. J’y suis encore aujourd’hui, et ne me suis plus consacrée qu’au dressage !

Peux-tu nous parler de tes chevaux actuels ?

Concernant Louis, lors de ma première année coachée par Claire Gosselin, nous avons tourné en club 1 et élite dressage où nous avons brillé tout au long de la saison… Sauf à Lamotte. Je suis ensuite passée en amateur 3 avec de jolis classements en D2 et D1 pendant 3 saisons, notamment en 2015 où nous sommes champions régionaux pour la deuxième année consécutive, vainqueurs de la Coupe de France RLM et vainqueur du championnat de France indoor au Salon de Paris. En 2016 la carrière de Louis s’est achevée en amateur 2 avec des classements et quelques victoires notamment sur les RLM du Grand régional de Jardy et du Grand régional Centre de Sandillon. A 18 ans il est désormais retraité à Lauture.

Ceux qui connaissent Louis garderont certainement le souvenir de ses frasques lors des remises des prix ! On ne peut pas dire que c’est un poney chaud, mais ces moments ont toujours été l’occasion pour lui de se donner en spectacle. C’était ses moments de gloire…à moi de m’accrocher ! En ce qui me concerne j’ai tout appris avec lui, nous avons grandi ensemble. Quand est venu l’âge auquel on arrête généralement de monter à poney, j’ai continué. Quand il n’a plus voulu jouer en cross, je n’ai pas insisté et nous avons pris un autre chemin. Il a un cœur énorme, et même si, un peu coquin, il a rarement terminé une RLM dans le calme, c’est le poney de ma vie ! Il m’a offert une bonne centaine de victoires toutes disciplines et niveaux confondus. Personne ou très peu y croyait, à l’histoire de cette gamine de club qui décide de faire du concours avec un poney Welsh Cob assez lourd et sans trop d’allures. Aujourd’hui ma plus belle victoire c’est de rappeler son superbe palmarès à toutes ces personnes qui se moquaient de moi (rires !).

En parallèle depuis environ 4 ans j’ai également formé mon deuxième cheval Aragorn de Lauture (par Karamel de Lauture), dont mes parents ont fait l’acquisition un peu avant ses 3 ans tout en le connaissant déjà de longue date puisqu’il faisait partie des copains de pré de Louis l’été. J’ai participé à la fin de son débourrage, très bien encadrée par Kelly Morel, puis j’ai commencé à le monter avec Claire Gosselin à ses 4 ans. Il n’est pas sorti en concours avant son année de 5 ans, où il termine deuxième de la Grande Semaine de Saumur avec une reprise préliminaire notée à 87% ! L’année suivante, il est sacré champion de France du Cycle libre 3ème année avec des notes avoisinants les 83%. Cette année je l’ai débuté sur le circuit amateur 1. Il y a eu quelques incompréhensions au début, certainement dues au fait que nous découvrions tous les deux ces niveaux là, mais dans l’ensemble et malgré quelques réglages en cours, tout se passe très bien.

Aragorn est un vrai guerrier sur les épreuves. Il n’a peur de rien, il est sage, concentré et appliqué en piste… Ce qui est loin d’être toujours le cas à la maison, où il peut être très joueur ! Du fait qu’il ait beaucoup de caractère, je le monte majoritairement encadrée par Claire. Il apprend très vite, il est volontaire et ne se fâche jamais, même quand je tâtonne. Son physique est un atout qui lui confère une grande facilité d’apprentissage et d’évolution. Il est vraiment super.

J’en profite pour remercier toute l’équipe qui m’entoure ou m’entourait et permet à mes chevaux et moi même d’être ce que nous sommes : Sylvie Foll, Xavier Deleglise et Claire Gosselin bien évidemment pour leur enseignement, Frédéric Poulain notre maréchal, François de Badereau notre dentiste, Equi Performances pour les massages de mes champions, les vétérinaires qui nous suivent, les filles des écuries qui assurent le bien être au quotidien de mes chevaux, et bien sûr mes parents qui sont toujours présents à mes côtés, me permettent de vivre cette passion à 100% depuis des années et sans qui rien de tout cela ne serait possible, mes grands-parents à qui je dois beaucoup et mon copain, bien que non cavalier, qui me soutient dans tous les nouveaux challenges que j’entreprends. Merci également à Cavalassur pour sa confiance accordée cette année !

Quels sont tes objectifs pour la saison 2017 ?

En réalité au départ nous n’avions pas vraiment d’autres objectifs que de nous routiner en B4, B3. Finalement, nous évoluons actuellement en B2, B1 et comme tout s’est très bien passé y compris sur des gros concours comme Les Bréviaires ou le Touquet, j’envisage de participer aux championnats amateur 1 : Le championnat régional mi septembre, puis fin octobre le championnat de France du Mans.

Quel est ton meilleur souvenir équestre ?

Avec Louis, c’est notre 1ère place aux championnats de France indoor. Cela faisait plusieurs années que le titre nous échappait et lors de notre dernière année en amateur 3, il a été formidable de A à Z, et nous avons profité de cette victoire qui me tenait à cœur. Je rêvais de cette écharpe bleu, blanc, rouge, mon poney magique me l’a offerte sur un plateau pour son dernier championnat, entourés comme toujours de mes parents que je ne remercierais jamais assez ! Un dernier championnat de France qui a fini dans des larmes de bonheur..
Avec Aragorn, le championnat de France cycles libres de la Grande Semaine de Saumur que nous avons remporté en 2016 est un moment unique ! La concurrence n’était pas évidente, et lorsque les juges ont donné leurs commentaires au micro à la fin de la reprise (comme c’est d’usage en jeunes chevaux) j’étais en larmes (je pleure beaucoup quand j’atteints mes objectifs… rires !) « ça y’est, on l’avait fait » ! Un coup d’œil vers mes proches qui attendaient en sortie de piste et tout le monde était dans le même état, coach et parents compris ! J’ai été raccompagnée lors de ma sortie de piste sous les applaudissements, que d’émotions !

Qu’est-ce que le fait d’être ambassadeur change à ta saison ?

C’est super ! Même si c’est un autre niveau, on se sent associés à la team Cavalassur composée de cavaliers internationalement reconnus. Et puis c’est agréable de savoir que Cavalassur prête une attention particulière à ses assurés amateurs. Nous constituons une grosse partie de la clientèle, et je me sens valorisée en tant que telle.

As-tu un conseil, une astuce, un porte-bonheur à partager avec notre communauté ?

En ce qui me concerne c’est la planification qui m’empêche de stresser. Mais je suis un peu dans l’extrême : en concours je planifie la veille l’heure à laquelle j’emmènerai brouter mon cheval, l’heure à laquelle je savonnerai mes cuirs, l’heure à laquelle je ferai les pions… le revers de la médaille c’est que je suis souvent très (trop) en avance, et qu’on peut me retrouver toute prête devant mon box 20 minutes avant l’horaire prévu !

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Edité le 22/08/2017

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