Le portrait d'Eddy Sans
Edité le 04/04/2016
Partager l'articleAller à la rencontre d’Eddy Sans a été assez facile pour nous, puisqu’il s’agit encore une fois de l’un de nos voisins. Il est en effet installé depuis près de 30 ans dans la région de Chantilly, après avoir fait ses débuts à quelques kilomètres. Dans ses écuries qui évoluent avec lui et sont quasiment traversées par le Château de Pontarmé, nous avons pu prendre la mesure de la bonne humeur de ce cavalier toujours positif, que vous pouvez suivre sur ses comptes Facebook.
Quel parcours t’a amené à ton niveau actuel ?
J’ai commencé à monter à poney à l’âge de 5 ans au poney club de la Courneuve, parce que ma mère montait au centre équestre attenant. Et puis j’ai commencé la compétition à poney en complet, toujours à La Courneuve où je suis resté jusqu’en 1988. A ce moment, les parents de ma petite amie de l’époque - qui est devenue ma femme - ont acheté une maison avec quelques boxes à Pontarmé, nous avons fait des travaux et monté une écurie, je suis donc basé ici depuis 27 ans. Progressivement j’ai acheté des jeunes chevaux que j’ai formés et amenés au haut niveau.
Quelles sont les performances notables de ta carrière équestre ?
J’ai de nombreux classements en concours internationaux 3*, et une spécialisation dans les jeunes chevaux avec une dizaine de titres de champion de France que ce soit à 4, 5 ou 6 ans, j’ai été 2ème du championnat du monde des jeunes chevaux au Lion d’Angers avec un cheval de 7 ans Feu d’Uxelles. J’ai participé 3 fois au mythique concours 4* de Burghley avec Mayland.
Comment organises-tu tes activités équestres dans ta vie de tous les jours ?
Monter à cheval est mon activité principale. Je suis plutôt matinal, je commence assez tôt aux écuries, je suis toujours là pour faire le programme de mes cavaliers et de mes chevaux. Je me mets assez vite à cheval ; je monte surtout le matin, l’après-midi je peux monter ou donner des cours à mes propriétaires. Une fois la saison commencée, nous sommes souvent partis en concours, j’ai une très bonne équipe avec moi et ma famille m’entoure beaucoup lors des compétitions.
Quels chevaux composent ton piquet actuel ?
Je dispose de trois chevaux pour le haut niveau et le Grand National : Phosphore de Lhocre, Mayland de Brunel et Tom du Cers. Les 3 vont faire le circuit du Grand National en alternance, et puis faire des CIC et CCI 3* avec objectif (surtout pour Tom) le 3* de Bleinheim au mois de septembre.
Comment envisages-tu la suite de ton parcours ?
Mon objectif en 2016 est de participer à des 3* avec ces chevaux là.
J’ai aussi un 7 ans, Vic de Bat d’Uhart, et un 6 ans, Arpège du Mancel, qui va faire le circuit des 6 ans avec deux ou trois internationaux 1* et le championnat de France des 6 ans. Pour ces deux chevaux, l’objectif est une participation au Lion d’Angers (championnat du monde jeunes chevaux CCE).
Si tu étais…
- Un cheval : Ecile, un cheval qui m’appartenait et qui était, comme moi, toujours de bonne humeur ! Il était très drôle, je l’adorais.
- Un cavalier : Je pense que j’aimerais être William Fox Pitt, pour son flegme, sa discrétion, on n’entend jamais parler de lui, sauf pour ses résultats !
- Une qualité : La bonne humeur.
- Un défaut : Un petit manque d’organisation.
- Un concours : Burghley.
- Un hobby : le sport en général, le football en particulier. Je supporte le PSG !
- Une devise : Il n’y a jamais de problème, toujours une solution !
- Un rêve : Aller en Australie ! Sinon, en restant dans mon sport, je l’ai touché 3 fois du doigt mais… j’aimerais faire Badminton. 3 fois, j’étais sur la liste pour y aller, à chaque fois un élément m’en a empêché, dont une fois où le cheval était dans le camion alors que j’ai reçu un appel me prévenant que le concours était annulé. J’aimerais enfin le faire !
Edité le 04/04/2016
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